Chiny, le CR de Christophe

09-07-2010

Samedi 03 juillet
Florenville - Martué - Base X-cape - 13h et 30°
Je sais déjà que je vais souffrir, j'aime pas la chaleur. Et en plus, je
suis très fatigué: la course des Bosses, les examens,...
L'ambiance est calme, détendue
Je suis venu au trail de Chiny parce que j'avais adoré le parcours du 26km
l'année passée. Alors j'essaie le 52km, mais nous ne sommes plus à Chiny et
je me demande à quelle sauce nous allons être mangé.


Départ. Un goulot sur une pente abrupte, suivi d'une longue côte de plus de
2km, avec en plus un vent chaud de face et un terrain difficile. J'ai du mal
à rentrer dans la course, et puis tout à coup ca va mieux. Je mange mon pain
blanc. Je fonce et j'arrive au premier ravito à plus de 10km/h. Là, première
surprise. C'est le premier ravito, en eau, et c'est déjà chaud, imbuvable.
L'inquiétude revient. Je repars, tout va bien, même allure, j'aborde une
première fois le Tombeau du géant et ensuite arrive au château d'Herbeumont.
Deuxième surprise: les organisateurs nous font contourner les ruines et
attaquer le chateau en escaladant véritablement; Pente très très raide dans
de la caillasse instable. Très très dur, ensuite une échelle et c'est le
deuxième ravito (16km). L'eau est encore plus chaude et il y a aussi du
Coca. Vous avez déjà pris du coca bouillant? Beurk!

Et là c'est la magie qui opère. Ma petite femme est là, avec le bac frigo et
j'ai droit à de l'eau bien fraiche et de l'extran glacé, des encouragements,
quelques câlins. Il faut bien l'avouer, je suis favorisé. Le top!

Me voilà reparti. Entre le 16ème et le 32ème, c'est la galère. J'ai
l'impression que les organisateurs se sont inspirés de la Bouillonnante. On
n'arrête pas de grimper, mais pas n'importe comment. On tape dans le talus,
on joue à la chèvre en sautant de rocher en rocher,... Et quand ça descend,
c'est toujours technique. Pas moyen d'apprécier la Semois ou les points de
vue. On doit toujours rester vigilant. Mortel et surtout plus rien à voir
avec le gentil parcours de la première édition. J'arrive complètement
lessivé au ravito.

Yannick est là et je décide de prendre le temps de me requinquer et tant pis
pour la place et le temps. Si je veux poursuivre il faut que je prenne le
temps. Yannick l'a compris et me propose des massages. Génial! 10 grosses
minutes d'arrêt, mais elles étaient indispensables. Là, je sais que ma
course, je la dois à Yannick.

Je repars et tout va mieux. J'arrive à courir, malheureusement, je suis
cassé dans ma vitesse et pourtant j'arrive assez rapidement au dernier
ravito (41km). J'avais peur de revivre la fin de course interminable de la
Bouillonnante. Mais là ça va. Pas de crampe et le moral est bon. De manière
assez inexplicable, j'arrive  à me relancer et reviens sur quelques coureurs
qui m'avaient dépassé au ravito 3.
A 5 kilomètres de l'arrivée, je rattrape deux concurrents avec qui j'ai fait
presque toute la course. Je décide de rester avec eux, même si je ssais que
je vais perdre beaucoup de temps. En fait, je termine avec Judith Henneuse,
celle-là même qui a gagné le 42km du trail des Bosses.

Finalement, je termine assez frais, j'ai bien récupéré sur la fin, à une
honorable 37ème place (sur 100 partants selon les organisateurs) en 6h25,
une heure de mieux que la Bouillonnante. Je commence à trouver mes marques
sur la distance.

Je pense que ma prochaine course sera le trail du Val d'Heure (Ham/s/Heure)
56km début août.

Christophe